Programme
Rencontre

Pauline le Boulba

Half & Half closer / Rencontre

Half & half closer :

Lors d’un half & half closer, nous revenons sur les préoccupations qu’un.e artiste a mises au travail à l’occasion de sa résidence à La Bellone. « Half & half » comme deux fois trente minutes, une rencontre publique en deux temps. Une première demi-heure d’entretien dans l’espace de travail, conduit et enregistré par l’équipe de la Bellone puis réécoutable sur la Compile audio. Une seconde demi-heure à l’accueil-café du 46 rue de Flandre pour une rencontre informelle avec l’artiste autour d’un half-en-half, closer…

Pauline le Boulba

Pauline Le Boulba développe entre 2013 et 2019 une recherche-création au département Danse de Paris 8 et soutient, en octobre 2019, une thèse intitulée « Les bords de l’œuvre. Réceptions performées et critiques affectées en danse ». Son travail s’inscrit dans une réflexion autour des discours sur/de la danse et tente de proposer de nouvelles manières de regarder les oeuvres, de dialoguer avec elles, de danser depuis elles. Mêlant dans ses pièces texte projeté, prise de parole parlée et chantée, partition gestuelle et documents vidéo, elle fabrique un agencement de ces différents médiums pour inventer une langue sensible et poétique. Envisageant les oeuvres des autres comme des bords depuis lesquels il est possible de s’appuyer et de délirer, elle s’attache à restituer au plateau une histoire de la danse depuis le point de vue d’une spectatrice-performeuse. Nourrissant un intérêt pour l’histoire des luttes LGBTQI+ et les récits minoritaires, elle combine savoirs théoriques et savoirs populaires, descriptions de gestes et rap, documentaire et fiction. Elle a crée La langue brisée - un projet constitué de trois solos (2015-2017) comme trois réponses à des danses vues. Elle crée en juin 2019 un nouveau solo, Ôno-Sensation, qui porte sur sa réception d’Admiring La Argentina de Kazuo Ôno (1977). Elle travaille actuellement sur un projet autour de la critique de danse et activiste féministe lesbienne Jill Johnston (1929-2010) qui verra le jour en 2021 et déploiera un objet éditorial, des films et un spectacle. Elle parlera de ce projet J.J., le 20 février à la Bellone.

Son travail a été présenté au Centre National de la Danse (Pantin), à la Ménagerie de Verre et au Théâtre de la Cité Internationale à Paris, au Centre d’Art de Brest - Passerelle ou encore dans le cadre du festival NEXT. Elle est régulièrement sollicitée en tant que dramaturge pour des créations : Ecce (H)omo de Pol Pi (2017), La Caresse du Coma d’Anne Lise Le Gac (2018), Savušun de Sorour Darabi (2018), Belles plantes de Jeanne Moynot et Anne-Sophie Turion (2019). Elle intervient à l’Université Paris 8 ou auprès des étudiant·e·s de la formation Exerce au Centre Chorégraphique de Montpellier. Elle fait partie d’un groupe de rap amateurrr La flemme et milite auprès de plusieurs collectifs.